Oi, eu sou Isali87silver

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Le parfum fait partie de mon quotidien. Pas une journée sans. Je me suis parfumée très jeune, le tout premier, c' est ma mère qui me l'a offert, je devais avoir 15 ans, et je cherche le nom, un parfum méconnu, il me reviendra peut être. Ensuite j'ai porté Calèche, puis Rive Gauche longtemps. J'en ai essayé, j'en ai gardé, j'en ai effacé à cause de mauvaises périodes dans ma vie ; un parfum laisse des traces indélébiles. Je me souviens du parfum que portait ma mère bien plus jeune essentiellement lorsque nous sortions en famille, Ecusson de Jean d'Albret, cette odeur me soulevait le coeur dans la voiture, je peux m'en souvenir. Aujourd'hui elle est arrivée à Jean Louis Scherrer et c'est un bien !! Dans les années 80, je commençais à travailler, je n'ai jamais succombé ni à Poison, ni à Opium, ni à Paris qui empestaient dans le métro parisien car les femmes avaient la main lourde, on les sentait partout, pourtant certains mériteraient maintenant que l'on s'y intéresse. En ce qui me concerne, je porte au quotidien selon mes humeurs : l'Heure bleue, Shalimar l'Eau du soir de Sysley, et l'été j'aime Sunflower d'Elisabeth Arden et Aqua di Gio d'Armani. J'ai la nostalgie des parfums d'autrefois, car maintenant, pratiquement toutes les nouveautés ont ce même "goût" de bonbons rose, ou bien sont trop fruitées. La note de poudre a disparu, au profit de senteurs pour moi inconnues voir chimiques, trop formatées, trop arrondies, un effet de mode certainement. Je dirais que les parfums d'aujourd'hui n'évoluent plus sur la peau, ils sont statiques. Dommage !! (A noter les grands classiques intemporels et classes Tocade, Miss Dior et j'en oublie que j'adore) Un parfum reste une signature, un souvenir, une personne, un moment fugace ou éternel ...